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Quelle différence y a-t-il entre assurance décès et assurance obsèques ?

Face à l’inéluctabilité de la mort, ne pas se préparer peut imposer un lourd fardeau financier à la famille. Beaucoup souscrivent de leur vivant à des assurances couvrant les frais funéraires et permettant la gestion de leurs souhaits posthumes. Ce guide vise à différencier l’assurance-décès temporaire, qui expire si l’assuré survit à la durée du contrat, et l’assurance obsèques, qui assure la couverture des frais funéraires selon les volontés de l’assuré. Comprendre ces options aide à choisir la bonne couverture pour soulager les proches des charges financières et organisationnelles tout en respectant les dernières volontés de l’assuré.

L’assurance-décès est une couverture qui permet de faire face aux conséquences financières d’une mort prématurée. Dans cet acte de prévoyance, le souscripteur paie une cotisation unique ou périodique (par mois, par trimestre ou annuellement). S’il décède avant le terme du contrat, le(s) bénéficiaire(s) indiqué(s) dans le contrat reçoit(reçoivent) un capital défini lors de la souscription du contrat. Mais si l’assuré survit au terme du contrat, la compagnie d’assurance garde les cotisations versées. D’où l’appellation d’assurance à fonds perdus. En général, cette prévoyance est souscrite pour une année et sera reconduite tacitement jusqu’à la date d’échéance du contrat. Notons que le souscripteur a le droit de modifier à tout moment le capital qu’il souhaite garantir.
En revanche, une assurance obsèques est différente d’une assurance-décès. Son objectif est le financement et l’organisation des funérailles de l’assuré. Cela a pour avantage d’épargner à ses proches les problèmes financiers et organisationnels liés aux obsèques. Le souscripteur a ainsi la certitude que ses funérailles se dérouleront selon ses volontés. On distingue deux types de contrats d’assurance obsèques. Le premier est l’assurance en capital qui désigne un bénéficiaire (qui peut être le conjoint, le partenaire pacsé ou un membre de la famille, voire le service de pompes funèbres). Si le bénéficiaire est un membre de la famille, le contrat ne stipule pas que le capital doit être affecté à l’organisation des funérailles. Le deuxième type est l’assurance en prestations, qui couvre l’aspect financier et organisationnel des funérailles, conformément à la loi du 26 juillet 2013. En effet, lors d’un décès, de nombreux frais doivent être réglés. Parmi ces charges, on peut citer le type de funérailles choisi (inhumation ou crémation), les frais d’inhumation (le coût du cercueil, les poignées, etc.), le volet administratif avec les frais de déclaration de décès et le coût de l’inhumation, ainsi que d’autres frais (toilette funéraire, faire-part, couronnes, méthode de conservation choisie, etc.). Avec ces nombreuses dépenses, il n’est pas étonnant que le coût des funérailles puisse atteindre entre 3500 et 4 500 euros. Une somme conséquente qui peut être difficile à régler pour les proches si l’on n’a pas souscrit à une assurance obsèques. En optant pour ce type de prévoyance, le souscripteur peut ainsi alléger la charge financière de ses proches le jour de son décès tout en ayant des funérailles dignes de ce nom. Concernant le paiement des cotisations, la personne qui souscrit à ce contrat peut effectuer un versement unique du montant. Elle peut aussi effectuer des versements mensuels ou annuels, ou opter pour un versement de type viager. Dans ce dernier cas, elle paie la cotisation jusqu’à la fin de sa vie.

L’un des inconvénients de l’assurance-décès est que l’assuré ne récupère pas son capital s’il arrête de cotiser ou si le risque de décès ne survient pas avant le terme du contrat. De plus, son champ d’action ne couvre que certains événements en cas de décès de l’assuré. Par exemple, la plupart des assurances-décès ne prennent pas en compte le décès survenu à la suite d’un arrêt cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral. Il en va de même pour le décès suite à un suicide, l’usage excessif de drogues, la mort causée par une émeute populaire ou un attentat, ou la pratique de sports à risques, etc. En règle générale, l’assurance-décès ne couvre que les décès d’origine accidentelle. La couverture n’est donc pas suffisante pour la protection de la famille. En effet, si la cause du décès ne fait pas partie des risques couverts par le contrat, les proches ne toucheront pas un centime. Il est donc important de choisir une garantie qui inclut toutes les causes de décès. Évidemment, le coût de cette couverture sera plus élevé que l’assurance accidentelle, mais elle a l’avantage de garantir la sécurité financière des proches. En outre, l’assurance-décès bénéficie d’une fiscalité avantageuse. Les capitaux décès ne sont pas sujets aux taxes et droits de succession si le bénéficiaire est le conjoint ou le partenaire pacsé. Et le bénéficiaire peut utiliser le capital comme il l’entend. Il n’est pas obligé de dépenser le capital pour les obsèques. Il peut par exemple s’en servir pour rembourser les éventuelles dettes du défunt ou payer les droits de succession.
Il est bon de savoir que la souscription à l’assurance-décès peut être temporaire ou à vie. Dans ce dernier cas, il n’y a pas de date limite, mais la cotisation à verser sera plus élevée que pour le contrat standard. En revanche, avec cette option, le bénéficiaire peut être sûr de recevoir le capital à la mort de l’assuré. Ce type de contrat à vie permet également à l’assuré de se prémunir contre la perte d’autonomie, l’arrêt de travail ou d’étendre la couverture à une rente éducation. En optant pour ces garanties supplémentaires, en cas d’invalidité par exemple, l’assuré recevra une rente au lieu d’un capital fixe. Et s’il vient à décéder, l’éducation de ses enfants sera assurée par la rente. Il convient de noter que certaines de ces garanties peuvent être incluses dans les contrats de complémentaire santé de groupe. Il est donc important de vérifier qu’il n’y a pas de doublon afin de ne pas payer deux fois pour la même couverture.
En ce qui concerne l’assurance obsèques, son but est de financer et d’organiser les obsèques selon les volontés de l’assuré. Cependant, si l’assurance est de type capital, le bénéficiaire peut utiliser la somme à d’autres fins que le financement des funérailles, à moins que cela ne soit spécifié dans le contrat. Il est donc essentiel de savoir quelle est la meilleure assurance obsèques. Avec ce type d’assurance, les proches du défunt peuvent être sûrs d’avoir des funérailles conformes aux souhaits du défunt, ou d’obtenir un capital qui peut les aider à couvrir les frais lors de cet événement tragique. Contrairement à l’assurance-décès, il n’y a pas de fonds perdus avec l’assurance obsèques. L’assurance versera la somme à l’entreprise de pompes funèbres. Seuls les frais effectivement engagés sont pris en charge. Le bénéficiaire du contrat ou les héritiers du défunt recevront l’éventuel solde. Par ailleurs, ce type de contrat est accessible sans obligation de remplir des formalités médicales.

Les contrats d’assurance obsèques permettent de préparer son départ de manière plus sereine. Non seulement ils permettent de soulager financièrement ses proches des frais d’obsèques, mais ils permettent aussi de respecter les volontés du défunt. En ce qui concerne l’assurance-décès, le(s) bénéficiaire(s) ont le droit d’utiliser le capital pour les obsèques ou pour toute autre chose. Ce capital ne leur sera pas attribué si le souscripteur est encore en vie à la fin du contrat temporaire qu’il a souscrit. Cependant, s’il s’agit d’une assurance-décès à vie, le bénéficiaire recevra toujours un capital.

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