Les vœux ultimes exprimés par une personne concernant sa fin de vie doivent être respectés. Ces vœux peuvent concerner la gestion de ses affaires, le partage de ses biens, l’organisation de ses obsèques, ou encore des instructions médicales pour le cas où elle ne serait plus en mesure de les exprimer. Cependant, une question importante se pose : comment s’assurer que ses proches puissent facilement retrouver et respecter ces dernières volontés ? Est-il suffisant de les communiquer oralement ou par une simple note écrite, ou faut-il recourir à un notaire pour une formalisation plus officielle ? Voici quelques éléments d’explication.
L’expression « dernières volontés » désigne les souhaits et directives qu’une personne établit de son vivant pour qu’ils soient exécutés après sa disparition. Ces volontés peuvent couvrir divers aspects, notamment :
La législation encadre strictement le respect des dernières volontés. Les proches sont légalement tenus de suivre ces directives. Concernant l’organisation des funérailles, par exemple, l’Article 433-21-1 du Code Pénal français prévoit des sanctions sévères, allant jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende, pour toute personne qui organise des obsèques en contradiction avec les souhaits exprimés par le défunt.
Cependant, il est important de noter que toutes les volontés d’un défunt ne peuvent pas être légalement respectées. Certaines pratiques, telles que la momification ou la cryonie, sont interdites par la loi. De même, si le défunt souhaite être enterré dans un domaine familial, une autorisation de la commune est nécessaire, et celle-ci est rarement accordée. Les normes de construction des tombes doivent également respecter l’ordre public et les bonnes mœurs. Enfin, la dispersion des cendres est soumise à l’accord de la commune, afin de respecter les réglementations en vigueur.
Au-delà de l’encadrement légal des dernières volontés liées à l’organisation des obsèques, il existe plusieurs méthodes pour exprimer et assurer le respect de ses derniers souhaits :
En cas de décès, les proches doivent s’occuper des formalités administratives et des obsèques. Après les funérailles, vient le temps des démarches liées à la succession. Ces démarches nécessitent souvent la consultation des documents personnels du défunt. La conservation d’archives familiales suite à un décès est donc essentielle. Ces documents sont cruciaux pour la gestion de la succession, le règlement des impôts, l’obtention du solde de tout compte du défunt auprès de diverses institutions, ainsi que pour d’autres remboursements, notamment de santé.
Il est recommandé que la famille conserve indéfiniment les documents importants tels que les actes d’état civil et les papiers relatifs aux propriétés immobilières. D’autres documents, comme ceux liés aux allocations familiales, à l’aide sociale, au travail et à la retraite, à la santé, aux impôts, ainsi qu’aux dossiers bancaires et d’assurance du défunt, devraient être conservés pendant une période allant de 6 mois à 5 ans, selon la nature du document.
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