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La chambre funéraire, c’est quoi sa définition ?

Si le logement d’un défunt est trop exigu pour accueillir de nombreuses personnes, ou si le défunt a exprimé le souhait de reposer dans une chambre funéraire après son décès, sa famille peut choisir de déposer son corps dans cet espace. Un funérarium est un lieu public où le corps du défunt peut être conservé en attendant son inhumation ou son incinération.

Le terme “funérarium”, également connu sous d’autres appellations telles que salon funéraire ou athanée, désigne un établissement destiné à accueillir le corps d’un défunt. Dans ce lieu, la famille et les proches peuvent se réunir et se recueillir avant la mise en bière et les funérailles. Un funérarium est généralement composé de plusieurs éléments clés :

  • Salons de présentation : Ces salles, d’une superficie de 18 à 20 m², sont aménagées de manière intimiste pour permettre aux proches et aux familles de veiller le défunt. Ces salons peuvent offrir diverses commodités telles que des boissons, des écrans diffusant des photos, de la musique, etc., pour rendre l’atmosphère plus confortable et personnelle.
  • Chambre froide : Utilisée pour conserver le corps du défunt, surtout si celui-ci n’a pas subi de soins de thanatopraxie. La chambre froide est équipée de matériel de réfrigération et de ventilation. Le corps peut être présenté dans un cercueil ou sur un lit réfrigéré après sa préparation. La famille a le droit d’apporter des éléments personnels du défunt ou des décorations pour personnaliser l’espace. Cet endroit est généralement réservé à la famille, qui peut s’y recueillir pendant un temps limité après en avoir fait la demande auprès de l’entreprise de pompes funèbres.

La gestion d’un funérarium peut être assurée par une société privée, une régie municipale ou une entreprise de pompes funèbres. L’accès au funérarium se fait souvent par un digicode ou une clé. La publicité est interdite dans ces espaces. Le coût moyen d’un séjour en chambre funéraire est d’environ 80 euros par jour. La demande d’admission dans un funérarium est généralement faite par le maire de la commune où le décès a eu lieu. Si une personne décède dans la rue ou dans un autre lieu public, son corps est automatiquement transféré dans un funérarium, où il reste en moyenne 3 jours avant les obsèques ou la crémation.

La chambre funéraire, également connue sous le nom de funérarium, offre plusieurs avantages essentiels pour les familles et les proches du défunt :

  • Elle permet d’éviter de conserver le corps du défunt au domicile, particulièrement dans les cas où le logement est trop petit pour accueillir de nombreux visiteurs.
  • Cette solution offre un espace dédié pour le recueillement, permettant ainsi de gérer le deuil dans un cadre plus approprié et tranquille, loin des contraintes du domicile familial.
  • Elle offre un lieu adapté pour organiser des visites dans le respect et la dignité, évitant ainsi l’afflux de visiteurs au domicile du défunt pendant un moment particulièrement éprouvant.

La création d’un funérarium est encadrée par des règles spécifiques :

  • Selon l’article R.2223-74 du Code général des collectivités territoriales, la création d’un funérarium nécessite l’agrément du préfet. Le demandeur doit soumettre un dossier complet pour obtenir cette autorisation.
  • Une fois le dossier déposé, un avis doit être publié dans deux journaux locaux ou régionaux.
  • Concernant l’admission du corps dans un funérarium, l’organisateur des obsèques doit effectuer une demande écrite dans les 2 jours suivant le décès, en fournissant son état civil et un justificatif de domicile.
  • Si le défunt est décédé dans un établissement de santé et que le responsable n’a pas pu contacter un proche, le directeur de l’établissement peut formuler la demande d’admission.
  • La demande d’admission peut également être accordée à la personne chez qui le défunt est décédé, si elle n’a pas pu trouver les proches du défunt.

Plus d’informations sur les services funéraires peuvent être trouvées sur l’organisateur des obsèques.


Connaissez-vous la Définition d’une sépulture paysagère ?

La chambre funéraire offre à la famille endeuillée une alternative pour ne pas conserver la dépouille du défunt à domicile. Après la veillée funéraire dans ce lieu, la famille peut procéder à l’inhumation du défunt dans sa sépulture. De nos jours, le concept de sépulture évolue, intégrant des éléments de la nature. On assiste à l’émergence de la tombe végétalisée ou sépulture paysagère. Cette forme de sépulture utilise une technique similaire à celle des toits végétalisés, se distinguant par un monument funéraire recouvert de végétaux plutôt que de pierre. Contrairement aux modèles traditionnels, cette sépulture nécessite souvent la collaboration d’un jardinier spécialisé et d’une entreprise de pompes funèbres. La tombe paysagère, tout comme la tombe classique, comporte une dalle de recouvrement, mais elle est surmontée d’un bac rempli de terreau où sont plantées des végétations et plantes ornementales. Il est important que ces plantes ne débordent pas sur les voies d’accès ou le pourtour de la tombe. De plus, la sépulture doit être étanche et conçue pour permettre l’ouverture en cas de déplacement des ossements, d’une nouvelle inhumation ou de l’ajout d’une urne.

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