Le processus de décomposition et de putréfaction d’un corps se déclenche après l’arrêt du cœur et le décès d’une personne. Les soins de conservation visent à ralentir cette réaction naturelle dans le but de mieux préserver le corps du défunt jusqu’au jour des obsèques. Dans cet article, nous allons parler du déroulement des soins de conservation du corps et l’utilité de cette pratique.
D’abord, les soins de conservation sont facultatifs sauf si la dépouille doit être transportée dans certains pays étrangers ou s’il doit être transporté sans cercueil pendant 24 à 48h. Cette pratique diffère de la toilette mortuaire qui consiste à nettoyer et habiller le corps du défunt afin de le rendre plus présentable pour l’enterrement. En règle générale, la dépouille ne requiert pas les soins de thanatopraxie si elle est conservée dans une chambre mortuaire qui est déjà réfrigérée. Les soins de conservation d’un corps consistent à remplacer le sang du défunt par le formol. Cette solution aqueuse permet de mieux conserver les tissus contre la putréfaction naturelle pendant une durée de 2 à 3 semaines.
Voici les étapes de la réalisation de ces soins :
Pour assurer la conservation d’un corps jusqu’à la mise en bière, il est aussi possible de conserver le corps en appliquant la glace carbonique sur différents endroits de la dépouille. Ce soin peut être réalisé au domicile du défunt sans autorisation ni démarche particulière à faire. Le renouvellement de la glace est indispensable toutes les 2 à 3 jours au maximum pour que le corps puisse avoir une température de -78°C. Pour maintenir une température suffisamment froide à un corps et éviter son altération, il est également possible de placer la dépouille sur un lit funéraire réfrigérant ou sur une rampe. Cet équipement peut être loué pour une quarantaine d’euros par jour. Son utilisation ne nécessite ni autorisation spéciale ni démarches administratives.
La thanatopraxie a pour objectif de ralentir la décomposition du corps d’un défunt. Ce soin de conservation est facultatif. Mais l’aquamation est une pratique funéraire utilisant l’hydrolyse pour éliminer les restes d’une dépouille mortelle. Ce procédé est courant pour l’élimination des déchets d’animaux tout en évitant la propagation des maladies comme la vache folle ou la gale. Cette pratique consiste à immerger le corps dans de l’eau chaude agitée qui contient des solutions de dissolution de chairs comme le carbonate ou l’hydroxyde pendant quelques heures. Cette immersion doit respecter des températures définies. On obtient un liquide coloré après les 3ou 4 h de dissolution. Seuls l’Australie et Canada autorisent ce procédé funéraire. La France interdit l’aquamation car la loi oblige la mise en bière d’un défunt avant ses funérailles et le traitement avec dignité et décence des restes d’une personne décédée. Les sociétés écologiques prônent ce procédé qui présente l’avantage d’émettre une quantité inférieure de gaz à effet de serre comparée à la crémation classique.
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