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• C’est quoi l’inhumation ?
• Les démarches à faire lors de l’inhumation
• Types de sépultures et choix de monuments funéraires pour l’inhumation

En France, on peut choisir entre deux types de funérailles : l’inhumation et la crémation. La première consiste à mettre la dépouille en terre ou dans un caveau avec certaines cérémonies. La crémation, quant à elle, recourt à l’incinération pour brûler les cadavres. L’aquamation et autres méthodes de funérailles sont proscrits. Dans cet article, nous allons passer en revue l’inhumation qui est le choix le plus courant.

C’est quoi l’inhumation ?

L’inhumation est une méthode de funérailles où le corps d’une personne décédée est placé dans une sépulture. Les termes “inhumer” et “enterrer” sont souvent utilisés de manière interchangeable et se réfèrent à ce processus.

Types de sépultures :

Il existe différents types de sépultures où une personne peut être inhumée :

• En pleine terre : Le corps est placé dans un cercueil et enterré dans une fosse creusée dans le sol.
• Caveau : Une structure souterraine souvent en béton où un ou plusieurs cercueils peuvent être placés.
• Urnes et cavurnes : En cas de crémation, les cendres sont souvent placées dans une urne, qui peut à son tour être enterrée dans une cavurne.
• Enfeu : Une niche murale où l’urne contenant les cendres peut être placée.

Cérémonie funéraire :

Le terme “enterrement” est généralement utilisé pour décrire la cérémonie funéraire elle-même, qui peut varier en fonction des croyances religieuses et culturelles de la personne décédée et de sa famille.

Règlementations légales :

La législation exige que le corps soit placé dans un cercueil ou une urne avant l’inhumation. En France, un défunt peut être inhumé dans la commune où il résidait, où il est décédé, ou dans un caveau familial. Une inhumation dans une autre commune est également possible sous certaines conditions, bien que le maire puisse refuser cette demande si elle est dûment motivée.

Options de lieu :

Les inhumations peuvent avoir lieu dans des cimetières publics ou privés, et dans certaines circonstances, dans des propriétés privées. Certains choisissent également d’être inhumés dans des parcs dédiés, connus sous le nom de cimetières naturels ou éco-cimetières.

Les démarches à faire lors de l’inhumation

Organiser une inhumation en France nécessite de suivre certaines démarches administratives pour que tout se déroule conformément à la loi. Voici les principales étapes à suivre :

Obtenir l’autorisation du maire :

Pour inhumation en cimetière, qu’il s’agisse d’une inhumation en pleine terre, dans un caveau, ou dans un columbarium, il est nécessaire d’obtenir l’autorisation du maire de la commune où aura lieu l’inhumation.

Délai légal pour l’inhumation :

Le délai légal pour l’inhumation est entre 24 heures et 6 jours après le décès. Notez que les jours fériés et les dimanches ne sont pas inclus dans ce calcul.

Rapatriement de la dépouille :

Si la dépouille doit être rapatriée de l’étranger, le délai de 6 jours doit toujours être respecté.

Dérogation :

En cas de retard nécessitant une dérogation, le corps peut être déposé dans le dépositoire de la commune. Seul le préfet peut autoriser une prolongation du délai.

Demande d’autorisation :

La personne responsable de l’organisation des obsèques (qui peut être un membre de la famille, un ami ou autre) doit faire une demande signée pour obtenir l’autorisation. Le permis d’inhumer et l’acte de décès doivent également être présentés.

Intervention des pompes funèbres :

Si une entreprise de pompes funèbres est impliquée, elle peut prendre en charge la demande d’autorisation, surtout si le défunt avait souscrit une assurance obsèques. Elle s’occupe également du transport du corps, de la fermeture du cercueil, et d’autres aspects logistiques.

La cérémonie :

L’inhumation elle-même est un moment crucial et souvent émotionnellement difficile. Elle est généralement organisée par un opérateur funéraire, soit choisi par le défunt de son vivant, soit par la famille. La cérémonie peut inclure une levée du corps, un service religieux si le défunt était croyant, et enfin, la mise en terre ou la fermeture du caveau. Cette cérémonie est souvent accompagnée d’éloges funèbres, de musique et de prières, selon les croyances et souhaits du défunt.

Types de sépultures et choix de monuments funéraires pour l’inhumation

Une fois que vous avez opté pour l’inhumation, plusieurs choix s’offrent à vous concernant le type de sépulture et le monument funéraire. Voici quelques options :

• Sépultures en pleine terre: C’est le type de sépulture le plus courant. La tombe est souvent marquée par une pierre tombale en granit, en marbre ou autres matériaux.
• Caveaux: Ce sont des structures en béton, en brique ou en pierre placées dans le sol. Elles peuvent accueillir plusieurs cercueils et sont généralement plus coûteuses.
• Columbarium: Pour ceux qui optent pour la crémation mais souhaitent un lieu de repos final, un columbarium est une structure murale avec des niches où l’urne contenant les cendres est placée.
• Monuments funéraires personnalisés: Vous pouvez choisir de personnaliser le monument avec des gravures, des plaques ou des objets qui reflètent la vie ou les intérêts du défunt.
• Sépultures écologiques: De plus en plus populaires, ces sépultures utilisent des matériaux biodégradables et cherchent à avoir un impact minimal sur l’environnement.

Chaque type de sépulture a ses propres avantages, inconvénients et coûts associés. Il est donc important de discuter avec la famille et éventuellement un conseiller en services funéraires pour prendre la meilleure décision en fonction de vos besoins et de vos valeurs.

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