La souscription d’une assurance décès, bien que non obligatoire, est fortement conseillée par les organismes de crédit. Elle permet, en cas de décès de l’emprunteur, que le capital et les intérêts restants soient pris en charge par l’assureur, évitant ainsi aux proches de supporter cette charge financière. Si plusieurs emprunteurs ont souscrit au crédit, l’assurance décès se répartit entre eux selon leurs revenus. En cas de décès de l’un des co-emprunteurs, la part restante du défunt sera couverte par l’assurance, tandis que les autres emprunteurs continueront à rembourser leur propre part.
Pourquoi l’assurance décès est importante pour un crédit
Souscrire à une assurance décès pour un crédit n’est pas obligatoire, mais fortement conseillée par les organismes de prêt. En cas de décès de l’emprunteur avant le remboursement complet du crédit, la somme restante, incluant le capital et les intérêts, sera prise en charge par l’assurance, selon les conditions établies dans le contrat.
Cette protection permet de soulager les proches des obligations financières qui pourraient peser sur eux en cas d’événement tragique. Même si cela représente un coût supplémentaire, il est souvent recommandé de l’inclure dans le montage financier pour plus de sécurité.
Partage de l’assurance en cas de co-emprunteurs :
- Si le crédit est contracté par plusieurs personnes, la couverture de l’assurance décès est répartie en fonction des revenus de chaque co-emprunteur.
- En cas de décès d’un co-emprunteur, la part du défunt sera remboursée par l’assurance, tandis que les autres co-emprunteurs devront continuer à rembourser leur propre part.
- Cette répartition permet d’éviter un poids financier trop lourd pour les co-emprunteurs survivants.
Que faire si un crédit n’est pas couvert par une assurance décès
Si l’emprunteur n’a pas souscrit à une assurance décès lors de la signature de son crédit, le montant du capital restant dû sera réclamé au moment de son décès. Cette somme sera ajoutée au passif de la succession, réduisant ainsi l’héritage laissé aux proches.
Il arrive que le total des dettes dépasse la valeur de l’héritage. Dans cette situation, les héritiers disposent de trois options :
- Acceptation pure et simple : Les héritiers reçoivent leur part de l’héritage mais doivent aussi prendre en charge les dettes du défunt. Cette option est préférable lorsque la situation financière du défunt est bien connue.
- Acceptation sous bénéfice d’inventaire : Si les héritiers ont des doutes sur la succession, un inventaire des biens est effectué. Les héritiers ne seront responsables que des dettes jusqu’à la valeur de l’héritage.
- Renonciation à la succession : L’héritier peut refuser l’héritage, perdant ainsi tout droit sur celui-ci, mais il ne sera pas tenu de rembourser les dettes. Cette décision est irrévocable.
Souscrire une assurance décès est souvent exigé pour l’obtention d’un prêt, surtout pour protéger les héritiers. Bien que non obligatoire pour certains crédits comme ceux à la consommation, elle reste vivement conseillée pour éviter toute complication financière.