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Testament et directives de fin de vie : rédaction et pratiques essentielles

Les testaments de fin de vie, ou directives anticipées, permettent d’exprimer vos souhaits médicaux en cas d’incapacité à communiquer, notamment en refusant l’acharnement thérapeutique ou en limitant les interventions médicales. Ces directives, rédigées et renouvelées tous les trois ans, assurent que vos décisions personnelles soient respectées, même en phase terminale de maladie. Les médecins sont tenus de suivre ces instructions, sauf en urgence vitale ou lorsque les directives semblent inappropriées. En cas de non-respect, le médecin doit en informer votre personne de confiance ou votre famille.

Le testament de fin de vie est un document crucial qui exprime vos préférences médicales en cas de maladie grave. Il permet de clarifier vos souhaits concernant les traitements à recevoir ou à refuser, tels que :

  • Arrêter ou réduire les traitements en cours
  • Refuser le transfert en unité de réanimation
  • Éviter l’assistance respiratoire artificielle
  • Se soustraire à des interventions chirurgicales
  • Recevoir des soins palliatifs même si cela peut accélérer le décès

Vous pouvez, par exemple, spécifier votre opposition à l’acharnement thérapeutique ou au maintien artificiel de la vie. Ces directives seront respectées au moment crucial, même si vous n’êtes plus en mesure de communiquer.

Le testament de fin de vie guide le personnel médical dans les décisions de traitement ou d’intervention, sauf dans deux cas :

  • En situation d’urgence vitale, lorsque l’évaluation complète de la situation n’est pas possible immédiatement
  • Lorsque les instructions paraissent inappropriées ou non adaptées à la situation médicale, auquel cas une procédure collégiale est mise en œuvre pour réévaluer les directives.

Important à savoir : Si un médecin décide de ne pas suivre les directives du testament de fin de vie, il doit en informer la personne désignée comme référente ou, à défaut, la famille ou les proches.

Les directives anticipées, aussi appelées testament de fin de vie, doivent être écrites et signées personnellement. Il est essentiel de préciser clairement votre état civil (nom(s), prénom(s), date et lieu de naissance) pour éviter toute confusion sur votre identité.

Pour que vos souhaits soient valides et respectés par le personnel médical, vos directives doivent être rédigées dans les trois ans précédant le moment où vous ne serez plus capable d’exprimer vos volontés. Si vous avez enregistré vos directives dans votre dossier médical partagé, sachez que seul le document le plus récent est considéré.

Il est recommandé de renouveler vos directives tous les trois ans. Pour ce faire, ajoutez une confirmation sur le document original et signez-le de nouveau pour attester de la persistance de vos souhaits.

Dans l’éventualité où vous auriez besoin de modifier ou d’annuler vos directives anticipées et que vous ne pouvez le faire seul en raison d’une invalidité, la loi vous permet de recourir à deux témoins pour effectuer ces changements.

Depuis l’adoption de la loi du 22 avril 2005, il est reconnu à chaque patient le droit de refuser l’acharnement thérapeutique. Pour les médecins, ceci constitue une obligation déontologique. Ce principe implique la possibilité de limiter ou d’arrêter les traitements lorsqu’ils sont jugés déraisonnables, inutiles, disproportionnés par rapport à l’état de santé du patient, ou s’ils ne servent qu’à maintenir artificiellement la vie.

À savoir : Le jour où vous serez en mesure d’exprimer vos souhaits et que vous choisirez d’interrompre les traitements, les médecins doivent respecter cette décision. Ils sont tenus de vous informer clairement des conséquences de ce choix.

Lorsque vous ne pouvez plus vous exprimer, une décision médicale est prise suivant une procédure collégiale. Cette procédure débute par la consultation de vos directives anticipées, si elles existent. En leur absence, le médecin se réfère à l’avis de la personne de confiance que vous avez désignée, ou à défaut, à celui de votre famille.

Les directives anticipées ont priorité sur tous les avis non médicaux. Ensuite, le médecin responsable doit consulter l’équipe soignante et recueillir l’opinion motivée d’au moins un autre médecin pour appuyer la décision finale.

Si vous êtes atteint d’une maladie grave, incurable, ou en phase avancée ou terminale, et incapable d’exprimer vos souhaits, vos directives anticipées guideront les médecins pour toutes les décisions d’investigations, interventions ou traitements.

Important : Pour garantir le respect de vos souhaits, il est crucial de rendre ce document accessible :

  • à vos proches,
  • à votre personne de confiance,
  • à votre médecin traitant.

Assurez-vous de confier vos directives à une personne de confiance et n’oubliez pas de les renouveler régulièrement.

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