En souscrivant à l’assurance décès invalidité, le senior percevra une rente en cas de perte d’autonomie partielle ou totale. S’il vient à disparaître, ses bénéficiaires ou ses ayants droit toucheront un capital. Son conjoint ou ses enfants peuvent également recevoir une rente conjoint ou rente éducation en fonction de la formule souscrite.
Les compagnies d’assurance offrent deux types de contrats visant à protéger les bénéficiaires en cas de difficultés financières résultant d’un décès ou d’une perte d’autonomie de l’assuré : l’assurance décès individuelle et la garantie décès invalidité. Ces deux options visent à assurer la sécurité financière des proches en cas de tragédie.
L’assurance décès invalidité prend en charge le décès de l’assuré, quelle que soit la cause, en versant un capital ou une aide financière au conjoint survivant ou aux héritiers. Cette couverture vise à offrir une protection financière en cas de décès de l’assuré, afin d’aider ses proches à faire face aux dépenses imprévues.
D’autre part, l’assurance décès invalidité, également connue sous le nom d’assurance-emprunteur, intervient en cas de perte totale ou irréversible d’autonomie de l’assuré (PTIA) ou de son décès. Elle est généralement souscrite en même temps qu’un prêt immobilier, et son objectif est de garantir que le bien acheté puisse être préservé en cas de décès ou d’invalidité de l’emprunteur. Cette assurance évite également que la dette ne soit transmise aux bénéficiaires en cas de décès de l’emprunteur.
En souscrivant à l’une de ces garanties, les emprunteurs peuvent avoir l’assurance que leurs proches seront financièrement protégés en cas de circonstances tragiques, ce qui constitue un aspect essentiel de la planification financière pour l’avenir.
L’assurance décès invalidité est une composante souvent obligatoire de la souscription à un crédit immobilier. Elle joue un rôle crucial en permettant aux emprunteurs de se prémunir contre les risques financiers liés à une défaillance de paiement due à une perte d’autonomie, totale ou partielle. Cette assurance offre également la tranquillité d’esprit aux assurés en évitant que le fardeau de la dette ne retombe sur leurs héritiers en cas de décès. Voici les principaux risques couverts par cette assurance :
En cas de décès médicalement constaté de l’assuré, l’assureur rembourse le capital restant dû à l’établissement créancier. Il convient de noter que certains contrats peuvent comporter des exclusions de garantie, il est donc recommandé de lire attentivement le contrat avant de le signer.
L’assurance décès invalidité couvre généralement trois grands types de risques en fonction des spécificités du contrat : PTIA (Perte Totale et Irréversible d’Autonomie), IPP (Incapacité Permanente Partielle), et IPT (Incapacité Permanente Totale).
En cas de PTIA, c’est-à-dire une perte totale et irréversible d’autonomie correspondant à un taux de 100 % d’invalidité, l’assureur rembourse la totalité du capital restant dû de l’assuré. Cette situation peut résulter d’une maladie grave ou d’un accident qui empêche l’assuré de mener une vie autonome et l’oblige à dépendre de l’assistance d’une tierce personne pour les activités quotidiennes.
L’IPT désigne un taux d’invalidité supérieur à 66 %. Dans ce cas, la compagnie d’assurance peut rembourser l’intégralité du capital restant dû en un seul versement ou prévoir des paiements échelonnés si les chances de rétablissement de l’assuré ne sont pas minimes.
La garantie invalidité peut également prendre en charge l’IPP, c’est-à-dire un taux d’invalidité compris entre 33 % et 66 %. Dans ce cas, l’assuré conserve la possibilité d’exercer ses activités, mais avec une révision de ses conditions de travail. La compagnie d’assurance peut alors effectuer un remboursement partiel du capital restant dû.
Le coût d’une assurance décès invalidité peut varier en fonction de plusieurs facteurs, notamment l’âge du souscripteur, son état de santé, le montant de la couverture, et la formule choisie. En général, les primes d’assurance pour les seniors sont calculées en pourcentage du montant de la couverture.
Le coût de cette assurance peut osciller entre 0,20 % et 0,65 % du montant de la couverture. Cependant, il est important de noter que le futur souscripteur peut avoir la possibilité de trouver un taux d’assurance plus avantageux en optant pour une délégation d’assurance. Une délégation d’assurance permet au souscripteur de choisir une assurance décès invalidité auprès d’un organisme différent de celui qui accorde le prêt, ce qui peut souvent se traduire par des économies significatives.
Dans le cadre d’un rachat de crédit, il est fortement recommandé de faire appel à un comparateur de rachat. Cela permettra au souscripteur de mieux préparer son budget en prenant en compte tous les frais liés à cette opération, y compris les coûts de l’assurance décès invalidité. Un comparateur de rachat peut aider à identifier les offres les plus avantageuses sur le marché et à choisir la solution qui convient le mieux à la situation financière du souscripteur.
Démarches à faire dans les 24 h après un décès
La disparition d’une personne peut avoir des conséquences sur le moral, le rythme de vie, la santé et les ressources financières de ses proches. En effet, ces derniers doivent prendre en charge les dépenses funéraires si le défunt ne dispose pas de succession et s’il n’a pas souscrit à une assurance obsèques lors de son vivant.
Résumé des démarches et formalités à faire en cas de décès
Quel que soit le choc causé par la disparition d’un proche, son entourage doit faire dans les temps les démarches administratives nécessaires. Ces formalités concernent l’organisation des obsèques, le contact des différents organismes pour les informer sur le décès et le règlement de la succession si le décédé a laissé un patrimoine.
Les seniors prévoyants préfèrent souscrire à cette assurance prévoyance qui leur permet de protéger leurs famille contre les conséquences financières liées à leur disparition. Certains contrats prévoient aussi le versement d’un capital ou d’une rente en cas de perte d’autonomie totale de l’assuré.
Les formalités à suivre lors de la déclaration d’un décès
La déclaration d’un décès est obligatoire pour la famille et les proches de la personne décédée. Cette démarche doit être réalisée au plus vite après le constat du décès. Il est possible d’effectuer cette déclaration à la mairie du lieu de décès ou en ligne. Retrouvez dans ce guide les démarches à faire lors de la déclaration d’un décès.
Les personnes prévoyantes préfèrent souscrire à une assurance décès facultative afin de protéger sa famille des impacts financiers de leur décès. La souscription à une assurance décès associée à une garantie invalidité est également obligatoire pour les emprunteurs ayant demandé un financement bancaire d’un montant assez conséquent.
Comment faire la déclaration d’impôt d’un parent ou conjoint décédé ?
Après le décès d’un conjoint, d’un parent, d’un enfant ou d’un proche, il est obligatoire de réaliser une déclaration de décès. Cette formalité administrative est à la charge de son entourage ou de son médecin soignant. Son proche doit aussi transmettre au service des impôts la dernière déclaration de revenus de la personne décédée.
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