Lors de la découverte d’un corps sur la voie publique, il est essentiel de suivre une procédure rigoureuse pour garantir l’intervention des secours et respecter les obligations légales. La première action est de contacter immédiatement les pompiers ou le SAMU, ce qui permet d’éviter l’accusation de non-assistance à personne en danger, passible de lourdes sanctions. Si le décès est confirmé, la gestion du corps est ensuite confiée aux autorités compétentes, comme le maire ou la police, qui décident du transfert et de l’informer la famille. Des démarches administratives, incluant le constat de décès, complètent ce processus pour garantir la légalité et la dignité des obsèques.
Lorsqu’on découvre une personne inanimée sur la voie publique, la première action est de contacter immédiatement les secours, comme les pompiers ou le SAMU. Cette intervention rapide est essentielle et permet d’éviter d’être accusé de non-assistance à personne en danger, infraction sévèrement sanctionnée par l’article 223-6 du code pénal, avec une peine possible de cinq ans de prison et une amende de 75 000 euros.
Étapes à suivre en fonction de la situation :
Les agents de police ou de gendarmerie se chargeront des formalités et procédures à suivre après la confirmation du décès, pour garantir la sécurité de la zone et recueillir les informations nécessaires.
Lorsqu’un décès survient sur la voie publique et que la cause de la mort ne suscite pas de doute, le maire ordonne le transfert du corps vers une chambre funéraire. Dans ce cas, la municipalité prend en charge les frais, mais elle peut en demander le remboursement à la famille si elle est solvable.
Si les circonstances du décès sont inconnues ou suspectes, par exemple en cas de possible homicide, la police ordonne le transfert du corps vers une chambre mortuaire ou un institut médico-légal pour un examen approfondi. Dans ce cas, les frais sont couverts par le Procureur de la République.
Pour éviter que le corps ne reste longtemps sur place, la police prend en charge son évacuation afin de préserver l’ordre public, comme indiqué dans l’article R. 2223-77 du Code Général des Collectivités Territoriales.
Procédures de transfert avec les pompes funèbres :
Si les pompes funèbres ne sont pas disponibles ou que l’accès au corps est difficile, la police peut mobiliser un autre véhicule disponible, y compris celui des pompiers, habituellement utilisé pour les secours d’urgence.
En cas de décès sur la voie publique, la notification à la famille est généralement assurée par la police ou les gendarmes. Dans les petites villes, il est courant que le maire se charge de cette tâche délicate.
Un proche est ensuite appelé à identifier officiellement la dépouille. Il est recommandé qu’une personne stable psychologiquement soit désignée pour cette reconnaissance, en particulier si l’état du corps est dégradé.
Une fois l’identification effectuée, il revient aux proches du défunt de contacter les pompes funèbres pour organiser les obsèques et assumer les frais des prestations funéraires. Dans le cas où le défunt n’avait ni famille ni moyens financiers, c’est le maire qui prend en charge l’organisation des funérailles.
Le constat de décès est rempli et signé par le médecin ayant constaté la mort sur place. Dans certains cas, le document peut être complété ultérieurement si le médecin n’a pas le formulaire avec lui au moment du constat.
Ces documents administratifs sont requis pour :
Si le corps fait l’objet d’une autopsie dans un institut médico-légal dans le cadre d’une enquête, il ne pourra être inhumé ou incinéré qu’après obtention du permis d’inhumer signé par un magistrat assermenté.
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