Les dettes d’un emprunteur décédé ne sont pas automatiquement annulées à sa disparition. En cas de crédits souscrits, l’obligation de remboursement persiste. Pour prévenir toute opération non autorisée, les banques bloquent généralement les comptes bancaires du défunt dès la connaissance de son décès. Cela soulève une question importante pour les proches du défunt : qui est responsable du remboursement des dettes et des mensualités dues ? Cet article apporte des éclaircissements à ce sujet.
De nombreux imprévus peuvent survenir au cours du remboursement des dettes bancaires, tels que des maladies, la perte d’emploi, l’hospitalisation, et même le décès de l’emprunteur ou de son conjoint. Parmi ces situations, le décès de l’assuré représente un défi particulier pour les héritiers en raison de la gestion du passif.
Le remboursement des mensualités restantes d’un crédit peut être facilité si l’emprunteur décédé avait souscrit à une assurance décès. Cette couverture financière est conçue pour protéger la famille de l’assuré des difficultés financières en cas de son décès. La souscription à cette assurance est souvent exigée par les organismes de prêt pour des emprunts importants, comme le crédit immobilier.
En cas de décès de l’assuré avant le remboursement intégral du crédit, la compagnie d’assurance intervient pour prendre en charge le capital et les intérêts restants dus, conformément aux termes du contrat. Pour les prêts souscrits par plusieurs co-emprunteurs, l’assureur rembourse uniquement la part du défunt, et les autres co-emprunteurs doivent continuer à honorer leurs engagements financiers.
Les bénéficiaires de l’assurance décès reçoivent un capital qui peut être utilisé pour régler les dettes du défunt, telles que le paiement des impôts et des factures diverses. Il est important de noter que :
Si, au moment de la signature de l’offre de crédit, aucune assurance décès n’est souscrite et que les avoirs du défunt ne suffisent pas à couvrir les mensualités restantes et le capital, ces montants seront ajoutés au passif de la succession. Lorsque le passif dépasse l’actif dans l’inventaire des biens du défunt établi par le notaire, les héritiers ont plusieurs options :
Pour conclure, il est avantageux pour un emprunteur de souscrire à une assurance décès. Le service de « comparateur assurance décès » disponible sur ce site permet de trouver facilement la compagnie d’assurance offrant le meilleur contrat en termes de cotisations et de conditions de prise en charge.
Les héritiers ou les ayants droit sont tenus de s’acquitter des dettes d’un défunt. Cependant, lors de cet événement douloureux, des conflits peuvent surgir concernant les funérailles de la personne décédée. Ces différends familiaux peuvent porter sur le financement ou l’organisation de l’enterrement ou de la crémation, ainsi que sur les personnes à inviter à la cérémonie funéraire. Les avis peuvent également diverger sur le lieu d’enterrement ou l’organisation d’une cérémonie religieuse. Il est préférable que ce conflit familial soit résolu à l’amiable le plus tôt possible. Toutefois, si la famille ne parvient pas à s’entendre, le règlement du conflit relève du tribunal d’instance du lieu du dernier domicile du défunt. Pour décider du déroulement des obsèques, le juge prend en compte les dernières volontés du défunt, ses intentions de son vivant, ainsi que les avis des autres membres de la famille. Le tribunal d’instance rend sa décision dans un délai de 24 heures.
Comparatif des Garanties Accidents de la vie (GAV)
ComparatifComparatif des Assurances dépendance pour Seniors
ComparatifComparatif des Assurances Déces pour Seniors
ComparatifComparatif des Conventions obsèques pour Seniors
Comparatif