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Solutions de recyclage des métaux après crémation

Les dents en or, les prothèses de hanches en titane, les stérilets en cuivre, les poignées du cercueil, et autres matériaux résistants à la chaleur ne brûlent pas lors de la crémation. Lorsque les familles récupèrent les urnes, les entreprises de crémation ne restituent que les cendres, conservant les reliquats métalliques pour les revendre aux sociétés spécialisées dans le recyclage de ces résidus. Ce processus soulève des questions sur les méthodes et l’éthique de ce type de recyclage.

Historiquement, les métaux récupérés après la crémation, tels que l’or, le titane, le cobalt, l’inox, le fer, l’acier et le platine, provenant de divers implants et prothèses, étaient enterrés dans les parcs des crématoriums. Cependant, cette pratique a été remise en question en raison de son impact environnemental. Les crématoriums se tournent désormais vers des sociétés spécialisées pour gérer ces déchets métalliques.

  • Le processus commence par le pesage des métaux récupérés. Les pompes funèbres organisent ensuite le transport vers les usines de recyclage. Là, les métaux subissent divers traitements, tels que la fusion, le broyage, la séparation et le recyclage, notamment pour le cobalt. Ces métaux sont ensuite vendus à des fonderies partenaires, avec l’engagement de ne pas les réutiliser dans la fabrication de matériel médical ou d’armes, pour des raisons d’hygiène et d’éthique.
  • Chaque lot de métaux est soigneusement identifié et tracé selon sa provenance. Les entreprises de recyclage offrent même la possibilité de visiter leurs installations pour ceux qui souhaitent comprendre le processus en détail.

Des bennes spécialement conçues, marquées d’un logo distinctif, seront mises en place pour recevoir les urnes et les cendres des défunts, assurant ainsi un traitement respectueux pour leur ultime périple.

Une urne funéraire, pouvant être en pierre, bronze, marbre, céramique ou verre, sert à conserver les cendres d’un défunt après sa crémation. Les familles ont plusieurs options pour le placement de l’urne, comme l’inhumation dans un cimetière, le dépôt dans un jardin de tombes cinéraires, ou le placement dans un columbarium ou un monument funéraire. Il est également possible pour la famille de conserver l’urne à domicile, où elle peut être placée dans des espaces communs ou dans la chambre d’enfants ayant perdu un parent.

Selon l’Office des Cendres Françaises (OCF), les crémations pourraient cette année surpasser en nombre les inhumations traditionnelles. Cette tendance soulève la question du devenir des urnes conservées à domicile. Il arrive que, lors de successions, des héritiers se débarrassent rapidement des urnes, parfois de manière irrespectueuse, en les jetant dans des poubelles, les abandonnant sur les routes, ou les déposant dans des bennes inappropriées.

Face à cette situation, le Syndicat National des Ordures Ménagères et du Recyclage (SNOMR) a pris l’initiative d’installer dans toutes les déchetteries françaises des bennes spécifiques pour le dépôt des urnes funéraires. Cette mesure vise à offrir une solution de retrait respectueuse et digne pour les urnes devenues encombrantes, tout en préservant l’humanité due aux restes des défunts.

Outre la gestion des métaux issus des cendres de crémation, les personnes désireuses d’organiser des funérailles dignes et conformes à leurs souhaits devraient envisager la souscription à un contrat obsèques de leur vivant. Ce type d’assurance offre plusieurs avantages :

  • Soutien financier : Elle aide à alléger le fardeau financier des proches en couvrant les frais liés aux funérailles.
  • Planification anticipée : Permet aux souscripteurs de planifier à l’avance les détails de leurs funérailles, assurant ainsi que leurs dernières volontés soient respectées.
  • Soulagement émotionnel : Réduit le stress et la charge émotionnelle pour la famille, qui n’aura pas à prendre de décisions difficiles en période de deuil.
  • Comparaison des offres : Utiliser un comparateur d’assurance obsèques, comme celui mentionné sur le site, permet de trouver l’offre la plus adaptée en termes de prime, de capital et de services inclus.

La souscription à une assurance obsèques est donc une démarche prévoyante qui assure une tranquillité d’esprit tant pour le souscripteur que pour ses proches, en garantissant que tout est en place pour un dernier adieu respectueux et sans contraintes financières inattendues.


Connaissez-vous la Définition d’une photographie post-mortem ?

La photographie post-mortem est une pratique consistant à prendre en photo des personnes récemment décédées. Cette tradition, souvent commandée par des familles endeuillées pour conserver un dernier souvenir visuel du défunt, a facilité le processus de deuil. Elle a connu un essor significatif au 19ème siècle, notamment sous le règne de la reine Victoria. Initialement, ces photographies servaient à créer une image durable des personnes décédées, en particulier des enfants, souvent immortalisés sur un canapé, un lit d’enfant ou dans les bras de leur mère, et des adultes présentés dans un cercueil. Contrairement à ce qui est indiqué, ces photographies n’étaient pas peintes ou réalisées en sculpture, mais étaient des images photographiques réelles. Le photographe n’avait pas besoin de faire un moulage du visage pour produire un portrait fidèle. Avec l’avancement de la technologie photographique, il est devenu possible de produire plusieurs tirages à partir d’un seul négatif.

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