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Comment est organisé le marché funéraire en France ?

En France, le marché funéraire est un secteur en plein essor. Selon l’annuaire des personnes décédées, 683 339 décès ont été enregistrés en 2022, ce qui montre une augmentation par rapport aux années précédentes. Les familles endeuillées requièrent les services des entreprises de pompes funèbres pour l’organisation des obsèques, ce qui en fait un service indispensable. Cet article propose un aperçu complet de ce marché florissant et de sa structure.

À l’origine, les communes étaient responsables de la gestion de ce secteur. La loi de 1904 confiait aux communes la gestion des activités funéraires pour distinguer clairement le rôle de l’État de celui de l’Église. Cette loi a été abrogée en 1993 avec la législation autorisant l’ouverture du marché à la concurrence. Depuis lors, les entreprises de pompes funèbres se sont emparées d’une part du marché sous l’encadrement de l’État. Les autorités réglementent notamment des aspects tels que l’hygiène, la salubrité, les devis, la publicité et le démarchage commercial. Parmi les organismes de surveillance de ce marché, on peut citer le Conseil national des opérations funéraires, la Fédération française des pompes funèbres et la Confédération des Pompes funèbres et de la marbrerie.

Selon les estimations de l’INSEE, environ 600 000 décès surviennent chaque année en France. La pandémie a entraîné une hausse inédite des décès de 9 %. Indépendamment de la crise sanitaire, le vieillissement de la population et l’arrivée des baby-boomers à l’âge de la retraite influencent également le taux de mortalité. Le chiffre d’affaires du secteur est en moyenne de 2,5 milliards d’euros, avec une marge oscillant entre 8 % et 20 %. Ce chiffre est en augmentation depuis les 15 dernières années. Le coût moyen d’une inhumation en France varie entre 3500 et 5000 euros, tandis que celui d’une crémation est d’environ 3800 euros. Le marché, qui présente de belles perspectives, est composé d’acteurs fournissant des articles et des monuments funéraires, l’accueil en chambre funéraire et l’organisation d’obsèques.

Il y a environ 3500 entreprises qui se partagent ce marché, dont 80 % sont des PME du secteur privé. Elles emploient à elles seules environ 2 500 salariés. Ces entreprises doivent être habilitées et respecter les règles concernant les cercueils et surtout la crémation. Elles sont également tenues de fournir un devis, conformément au modèle type.

L’activité des entreprises de pompes funèbres est partagée entre quatre principaux acteurs :

  • En tête des services funéraires se trouve OGF, une entreprise spécialisée dans le domaine funéraire depuis deux siècles, qui a absorbé les Pompes Funèbres Générales.
  • Ensuite, vient FUNECAP, un acteur majeur de la prévoyance obsèques avec un réseau national d’agences qui regroupe de nombreuses enseignes. Fondé en 2010, le groupe compte 600 points de vente et 300 crématoriums.
  • En troisième place, il y a les réseaux d’entreprises qui incluent des structures comme Funéplus, UDIFE, etc.
  • Enfin, le secteur public reste également un acteur significatif dans ce marché en expansion.

La convention obsèques s’est popularisée au cours des dernières années. Cette solution de prévoyance permet d’anticiper les dépenses et l’organisation de ses funérailles pour le moment venu. C’est également un moyen d’exprimer ses dernières volontés. Pour trouver l’assurance la plus avantageuse en termes de cotisations, de capital et de prise en charge des obsèques, nous recommandons d’utiliser l’outil de « comparateur assurance obsèques » disponible sur ce site. L’utilisation de cet outil est gratuite et sans engagement.

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