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• Inhumation et objets de valeur
• Quels sont les objets interdits d’inhumation?
• Comment procéder si l’on souhaite emporter des objets spécifiques dans son cercueil?

L’objectif principal de l’inhumation des cercueils est de réduire la pollution environnementale et les risques sanitaires liés à la décomposition du corps, surtout si le défunt a succombé à une maladie contagieuse. Cependant, certaines personnes désirent être enterrées avec des objets de valeur comme des bijoux en or, des œuvres d’art ou d’autres biens précieux. Quelle est la réglementation concernant ce souhait ? Et quels sont les objets qu’il est possible ou non d’emporter dans sa dernière demeure ? Explications dans cet article.

Inhumation et objets de valeur

Des objets de valeur tels que les meubles rares et anciens des siècles passés, les lingots d’or, les bijoux précieux, les fourrures exquises, les gravures artistiques ou les livres anciens ont souvent une grande importance sentimentale pour leur propriétaire. Leur valeur esthétique et leur rareté en font non seulement des éléments de collection, mais aussi des marqueurs d’une passion, d’un investissement, d’événements marquants, d’intérêts particuliers, ou même d’une période spécifique dans la vie de la personne. En raison de cette forte connexion émotionnelle, certains individus, qui peuvent être considérés comme plus ou moins excentriques, stipulent dans leur testament qu’ils aimeraient être inhumés avec ces objets significatifs.

Ce désir peut venir d’un besoin de maintenir un lien perpétuel avec ces objets, ou de conserver leur patrimoine et leur individualité même dans l’au-delà. Cependant, ces objets de grande valeur font inévitablement partie de la succession et doivent être pris en compte dans le partage des biens. En outre, la valeur monétaire de ces objets peut être extrêmement élevée, atteignant parfois des centaines de milliers d’euros. Les enterrer avec le défunt présente donc un risque substantiel de pillage de tombes.

De nos jours, les rapports sur des concessions funéraires profanées, vandalisées ou pillées dans certaines régions sont malheureusement fréquents dans les médias. Les pilleurs de tombes ciblent divers objets, notamment les sculptures en marbre, les bijoux, les dents en or et même les métaux des cercueils, dans le but de les revendre. Si l’on envisage de récupérer ces objets plus tard, le coût des taxes d’exhumation et des procédures légales associées, sans parler des frais d’ouverture et de fermeture de la tombe, peut être prohibitif. Par ailleurs, les autorités n’autorisent l’exhumation que dans des cas très spécifiques, tels que des enquêtes légales, des déplacements du corps dus à l’expiration du contrat de concession, ou son abandon. C’est pour toutes ces raisons qu’il est difficile, voire impossible, de respecter pleinement les souhaits d’un défunt en ce qui concerne l’inhumation de ses objets de valeur.

Quels sont les objets interdits d’inhumation?

Il est également important de noter que certains objets ne peuvent pas être enterrés avec le défunt. Parmi ces objets, on trouve les pacemakers, les prothèses, ou tout autre objet contenant des batteries ou des matériaux polluants. Ces objets sont généralement retirés par le thanatopracteur durant les soins de conservation du corps, car ils pourraient polluer les sols ou interférer avec la décomposition naturelle du corps. Les objets en plastique non biodégradable, les appareils électroniques avec batteries au lithium, et certains textiles synthétiques sont également proscrits. En outre, la loi interdit formellement l’inhumation d’animaux domestiques avec leur propriétaire.

Comment procéder si l’on souhaite emporter des objets spécifiques dans son cercueil?

On peut rédiger une liste détaillée des objets que l’on souhaite emporter avec soi dans son cercueil. Après cela, il est impératif de prendre rendez-vous chez le notaire afin de vérifier que ces objets spécifiques ne font pas déjà l’objet d’une clause d’héritage. Il est également fortement recommandé de consulter un professionnel du funéraire, comme un directeur de pompes funèbres, pour s’assurer de la viabilité et de la légalité de l’inhumation de l’objet en question dans le cercueil.

Une autre option serait de spécifier ces souhaits dans un contrat d’assurance obsèques. Ce contrat non seulement soutient les proches de la personne décédée d’un point de vue financier, mais permet aussi de régler les détails pratiques de l’inhumation. Pour ce faire, on peut utiliser le « comparateur d’assurances obsèques » disponible sur ce site pour trouver l’assurance la plus économique en termes de cotisations mensuelles et du montant du « capital obsèques ».