Donner du pain aux plus démunis et aux déshérités, soigner les malades, enterrer les morts, voilà les missions historiques de la Confrérie des Charitables. Cette association d’hommes dévoués, dont l’histoire remonte à plusieurs siècles, est toujours active aujourd’hui, notamment à Béthune et Beuvry. Fidèle à sa devise « exactitude, union et charité », ces confréries continuent de jouer un rôle important dans leur communauté. Elles participent à une partie des tâches traditionnellement dévolues aux entreprises de pompes funèbres, bien qu’elles ne puissent pas se substituer entièrement à ces dernières pour l’organisation complète des funérailles. Un regard sur l’histoire de cette confrérie illustre son rôle et son évolution au fil des siècles.
L’origine de la Confrérie des Charitables remonte à 1188, dans le Nord-Pas-de-Calais, France. Fondée par deux maréchaux-ferrant de Béthune et Beuvry durant une épidémie de peste, cette association avait pour but initial d’aider à l’ensevelissement des victimes de la peste. Attirant de nombreux habitants, la mission de la confrérie s’est étendue à l’assistance aux pauvres. Malgré la disparition de l’épidémie, l’institution a poursuivi ses activités caritatives.
En 1853, la confrérie a choisi de devenir laïque, adoptant la structure d’une association loi 1901. Elle a survécu à diverses périodes d’instabilité politique et économique et reste active aujourd’hui dans de nombreuses communes. La confrérie continue d’apporter son soutien aux pauvres, d’offrir des sépultures dignes aux défunts de toutes confessions et origines, et de célébrer annuellement « la procession à Naviaux » au parc Quinty, où se trouve une chapelle dédiée à cette tradition. La confrérie est ouverte à toute personne de bonne moralité et charitable.
La Confrérie des Charitables est principalement financée par des dons. Elle est présente dans une trentaine de communes avec environ une centaine de membres, reconnaissables à leur manteau à large plissés, petite cravate, gants blancs et tricornes noirs. Ces bénévoles, issus de divers horizons professionnels, participent activement aux funérailles en transportant le fourgon funéraire, formant une haie d’honneur, assistant à la messe, déposant le cercueil sur une charrette et conduisant la dépouille à sa dernière demeure, où ils prononcent « requiescat in pace ».
La confrérie est dirigée par un doyen ou un prévôt, élu tous les deux ans. Les prévôts supervisent les missions des chéris, chers et bien-aimés, qui assurent le bon déroulement des cérémonies. L’intervention de la confrérie est devenue une coutume dans les régions du Nord de la France.
En France, certaines associations se concentrent sur l’assistance pratique pour les obsèques, plutôt que sur le soutien émotionnel. Voici une liste réduite de ces organisations :
L’assurance obsèques et l’assurance décès sont deux contrats de prévoyance non obligatoires, mais avec des objectifs différents. L’assurance obsèques est spécifiquement conçue pour couvrir les frais funéraires. Le capital souscrit est exclusivement utilisé pour le paiement des obsèques. Ce contrat peut être souscrit sous deux formes : en capital ou en prestations. Le contrat en capital verse le montant déterminé à un bénéficiaire désigné, tandis que le contrat en prestations permet de planifier à l’avance les détails des obsèques, le capital étant versé directement à un opérateur funéraire. L’assurance décès, en revanche, vise à constituer un capital pour soutenir financièrement les proches après le décès du souscripteur. Contrairement à l’assurance obsèques, le bénéficiaire de l’assurance décès a la liberté d’utiliser le capital pour diverses fins, telles que le paiement des droits de succession, les frais funéraires, ou encore le soutien financier pour l’éducation des enfants du défunt.
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