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Options de recueillement après un décès en hôpital, à domicile ou avant une crémation

Face à la perte d’un proche, différentes étapes encadrent le recueillement, que le décès survienne à domicile, en établissement ou nécessite une crémation. À l’hôpital, des mesures spécifiques sont appliquées si le défunt souffrait de maladies contagieuses, avec parfois une conservation temporaire en chambre funéraire. À domicile, la famille peut choisir de garder le corps jusqu’à six jours, facilitant les hommages personnels. Avant une crémation, des moments de recueillement privés sont possibles, respectant les souhaits du défunt et offrant dignité au dernier adieu, tout en considérant les réglementations sur le traitement des cendres.

Lorsqu’un décès survient à l’hôpital ou en maison de retraite, le corps est généralement transféré à la morgue de l’établissement. Si le défunt était atteint d’une maladie contagieuse, les mesures suivantes sont appliquées conformément à l’arrêté du 20 juillet 1998 :

  • Utilisation d’un cercueil hermétique.
  • Scellement définitif du cercueil à la mise en bière.
  • Interdiction de tout soin de conservation.

Par la suite, une entreprise de pompes funèbres ou les services funéraires municipaux prennent en charge le transport du défunt vers une chambre funéraire pour un hommage de deux à quatre jours, sauf si autrement demandé par la famille. Si aucune chambre funéraire n’est disponible, le corps peut rester dans la chambre du défunt.

Remarques :

  • Les termes tels qu’athanée, funérarium, reposoir ou maison funéraire sont également utilisés pour désigner les chambres funéraires.
  • Le transfert du corps à domicile ou dans une chambre funéraire n’est pas obligatoire si la maison de retraite n’a pas de chambre mortuaire.
  • Le repos en chambre mortuaire est gratuit pour les trois premiers jours dans l’établissement.
  • En l’absence de chambre mortuaire, ou à la demande du directeur, le corps peut être transféré vers une chambre funéraire, les frais des trois premiers jours étant à la charge de l’établissement.
  • Si le décès se produit sur la voie publique, le transport du corps vers l’institut médico-légal ou une chambre funéraire est à la charge de la famille.
  • Le corps peut être transporté au domicile du défunt ou chez un proche sur demande de la famille, aux frais de celle-ci, dans les 48 heures suivant le décès.

Lorsqu’un décès survient à domicile, plusieurs étapes importantes doivent être suivies pour respecter la réglementation en vigueur et les souhaits de la famille.

Notification du décès :

Le premier réflexe doit être de contacter un médecin qui viendra constater le décès et rédiger le certificat de décès. Ce document est essentiel pour toutes les démarches administratives ultérieures.

Options pour le repos du défunt :

  • Le corps peut rester au domicile du défunt ou chez un proche. Cette décision relève du choix de la famille et n’est soumise à aucune obligation légale de transfert vers une chambre funéraire.
  • Si la famille opte pour une chambre funéraire, le transport doit se faire dans les 24 heures suivant le décès, ou 48 heures si des soins de conservation ont été appliqués au corps.

Durée de l’exposition :

Si le corps reste à domicile, la loi permet une exposition du défunt pour une durée maximale de six jours. Cette période est destinée à permettre à la famille et aux amis de rendre un dernier hommage avant les funérailles.

Ces étapes permettent de gérer le début du deuil avec respect et dignité, en tenant compte des aspects légaux et émotionnels liés au décès d’un proche.

Avant la crémation, les familles ont plusieurs possibilités pour se recueillir auprès du défunt. Le corps peut être exposé selon les souhaits de la famille, offrant un moment pour dire adieu avant la crémation.

Conservation du corps avant la crémation :

Si le défunt doit être exposé, le corps peut reposer soit à domicile, soit dans une chambre funéraire, selon les dispositions prises par la famille ou les directives préalables du défunt. Cette période permet aux proches de rendre les derniers hommages en toute intimité.

Options de recueillement :

  • Dépôt de l’urne au crématorium : Après la crémation, l’urne peut être temporairement conservée au crématorium, permettant à la famille de prendre le temps nécessaire pour décider des prochaines étapes.
  • Repos dans un lieu de culte : Avec un accord préalable, l’urne peut également être placée dans un lieu de culte pour une durée déterminée.
  • Disposition finale des cendres : Si aucune décision n’est prise concernant les cendres dans le délai imparti, elles seront dispersées dans un espace désigné tel que le jardin du souvenir au sein du cimetière de la commune où le décès a eu lieu.

Il est important de noter que la loi interdit la conservation des cendres dans un domicile privé ou leur dispersion dans un jardin privé. Les familles doivent respecter les réglementations locales concernant la disposition des cendres, en consultant la mairie pour les détails spécifiques et pour enregistrer tout acte de dispersion.

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