Une question un peu avant-gardiste pour ne pas dire décalée mais si on tient compte des dernières nouvelles sur la mise aux normes de crématorium dans certains départements, elle a sa raison d’être. En effet, le nouvel aménagement dans le crématorium de Vern sur Seiche veut que la salle d’accueil de la famille endeuillée soit plus éloignée du local où aura lieu le traitement du corps. La raison évoquée est l’optimisation de la sécurité et l’amélioration des services. Aux USA, les chercheurs ont aussi mis en place des alternatives à la crémation à la flamme en effectuant de crémation à l’eau. Une alternative qui est partiellement due à la hausse des niveaux de mercure toxique dans l’environnement à cause des plombages dentaires des défunts. Des preuves que ces spécialistes de l’industrie funéraire sont des plus en plus impliqués dans l’amélioration ou la transformation de ce type d’enterrement afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et le risque de retour de la flamme.
C’est la nouvelle technique d’aménagement adoptée par le crématorium de Vern sur Seiche qui ne permet plus aux proches du défunt de s’approcher de l’entrée du cercueil vers le four générateur de la combustion. La paroi et les vitres ne sont plus aussi visibles. A la place, l’assistance peut visionner la vidéo et les images sur le site pendant 90 mn, pour ceux qui veulent assister à la cérémonie. Le Syndicat en charge de l’établissement a indiqué la raison principale de cet aménagement. Il vise essentiellement à protéger les proches du défunt contre une surchauffe du four qui est déjà saturé. Avec le nombre élevé de corps à incinérer, le four peut atteindre 1000 °C. Une décision justifiée mais qui pourrait aller à l’encontre de la volonté du décédé qui souhaite être accompagné pour ce dernier voyage ou celle de l’assistance qui souhaite lui rendre hommage pour cet ultime adieu lors de l’introduction du cercueil dans l’habitacle du four. Ne souhaitant pas passer par la reconfiguration du lieu pour l’installation d’une paroi, l’établissement a opté pour la mise en place de caméras qui retransmettront le déroulement de la cérémonie à l’assistance dans la salle de réception. Mais le problème avec ce nouvel aménagement, c’est que les établissements qui l’ont déjà pratiqué n’ont pas cru bon d’informer les gens de cette mesure. Un aménagement qui pourrait priver certains de leur droit à l’assistance au défunt selon leur religion, leur culture ou leur relation personnelle avec la mort.
La crémation à la flamme a vu le jour au 19e siècle. Il a fallu un certain temps avant que les gens acceptent de brûler et de réduire les cendres du corps d’un défunt. Mais la pandémie a entraîné la hausse des niveaux de mercure dans les crématoriums depuis l’année dernière. Une situation qui a alerté le ministre de l’environnement, de l’alimentation et des affaires rurales du Pays de Galles à réaliser une étude sur les risques encourus par le public. Il a fait remarquer que 80 % des britanniques se font incinéré lorsqu’ils meurent, mais dans le futur, les proches du défunt peuvent choisir une autre forme d’enterrement. En effet, l’enterrement dans l’eau ou la décomposition d’un corps en se servant de la chaleur, la lessive et de l’eau est déjà pratiqué aux USA. Après la dissolution du corps dans l’eau chaude, il sera pressurisé à l’intérieur et se résolvent au bout de 4 à 6 h. Après ce procédé, il ne reste que les os qui peuvent être restitués aux familles sous forme de cendres. Une autre forme d’enterrement dans l’espace qui pourrait aussi avoir la cote d’ici quelques années.
Le contrat obsèques est une solution de prévoyance qui vise à financer ou à organiser le déroulement de ses obsèques le moment venu. L’idée est de libérer ses proches des charges financières liées à cet événement funeste. Ce type de contrat se décline en contrat obsèques en capital et contrat obsèques en prestations. Cette deuxième formule est proposée par les banques, les compagnies d’assurance ou les sociétés de pompes funèbres. Cette couverture permet aux proches du défunt de bénéficier d’un accompagnement administratif, d’une assistance juridique et d’une prise en charge par l’opérateur funéraire des obsèques et de la cérémonie civile ou religieuse. L’assuré peut préciser le type de cercueil ou l’urne de son choix et son souhait pour le déroulement de la cérémonie lors de la souscription à cette assurance. Le capital constitué par l’assuré lors de son vivant sera versé à la société de pompes funèbres qui organisera les obsèques dans le respect de ses dernières volontés.
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