Certaines sépultures sont dotées d’un prie-Dieu. Cet élément permet à l’origine au visiteur d’un tombeau de s’agenouiller pour prier. Au fil du temps, il sert aussi en tant qu’ornement du monument, de la tombe ou du caveau, pour y placer les vases ou les fleurs. Dans cet article, nous allons passer en revue les caractéristiques et le coût de cet accessoire funéraire.
La forme de prie-Dieu utilisée dans les sépultures diffère de celle du meuble liturgique dans les églises ou sacristies, bien que leur vocation soit similaire. Dans une église, cet agenouilloir est généralement rembourré avec un dossier, permettant aux fidèles de se recueillir pour invoquer Dieu. Dans un cimetière, le prie-Dieu favorise également le recueillement et peut accueillir des jardinières et des pots de fleurs, aidant ainsi à maintenir la propreté de la pierre tombale avec la chute des pétales de fleurs et des feuilles.
L’emplacement du prie-Dieu dans les sépultures se trouve généralement au pied de la tombe, à l’opposé de la stèle. Il est constitué d’une marche et d’un closoir. Cette marche est souvent conçue en un seul bloc de pierre, généralement en granit, marbre ou gré, et disponible en plusieurs nuances (gris, rose, ocre, etc.). Le matériau utilisé est souvent le même que celui du reste de la tombe, devant être étanche et solide pour résister aux intempéries et à l’usure du temps. La longueur standard de ce prie-Dieu est d’environ 1 mètre de long, 30 cm de large et 8 cm d’épaisseur. Il est possible de personnaliser ses côtés selon les modèles disponibles chez le fabricant, par exemple, choisir des côtés incurvés. Cependant, il est essentiel que cet accessoire funéraire ne doit pas empiéter sur la sépulture voisine ou obstruer la circulation des visiteurs dans le cimetière.
En ce qui concerne la législation, l’article L. 2223-12 du Code général des collectivités territoriales indique que les particuliers peuvent placer un prie-Dieu sur la fosse ou le tombeau d’un parent ou d’un ami sans autorisation préalable. La seule contrainte est que cet accessoire décoratif doit respecter la distance autorisée entre les sépultures et ne pas gêner les voies d’accès. La famille d’un défunt effectue souvent la pose de cet élément dans les 2 à 5 mois après l’inhumation dans le cadre d’une sépulture pleine terre, période similaire à celle de la pose de la pierre tombale et de la stèle.
Le coût d’une tombe avec un prie-Dieu varie en fonction de plusieurs facteurs. Les prix peuvent osciller entre 2 000 et 5 000 euros, selon le matériau utilisé et le modèle choisi. Voici quelques éléments qui influencent le coût :
L’avantage d’un prie-Dieu est qu’il offre un espace pour planter des fleurs et des plantes adaptées au cimetière dans une jardinière. Cela permet de garder le tombeau fleuri, même en l’absence d’arrosage régulier. De plus, cela réduit le risque de casse des pots de fleurs, souvent observé dans les cimetières.
La réalisation d’une fosse et d’un monument funéraire, incluant une stèle et un prie-Dieu, nécessite plusieurs étapes importantes :
En résumé, la réalisation d’un monument funéraire doit être planifiée avec soin, en respectant les réglementations locales et en considérant les aspects financiers et organisationnels des obsèques.
Le terme mise en bière désigne le placement du corps d’un défunt dans un cercueil. Cette expression remonte au 12ème siècle. En France, l’enterrement d’un corps sans cercueil est interdit. Selon le code général des collectivités territoriales, le cadavre doit être déposé dans un cercueil, généralement en bois, avec certaines spécifications, notamment une épaisseur minimale. L’enterrement d’un corps à même la terre est prohibé par la loi. Le cercueil doit comporter une garniture hermétique en matériau biodégradable et être muni d’une plaque indiquant l’année de naissance, le prénom, la date de décès et le nom marital de la personne décédée. La mise en bière implique également le dépôt du corps dans une housse étanche avant de le placer dans le cercueil. Cette étape est réalisée par les agents de la société de pompes funèbres chargée de l’organisation de l’inhumation ou de la crémation. Elle se déroule avant la cérémonie religieuse ou funéraire, ou le départ au crématorium. Avant la fermeture de la tombe, le cercueil doit être scellé.
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