Le nombre important de contrat de concessions perpétuelles impacte sur le prix de concession. En effet, en raison de l’indisponibilité de places, les prix sous terre dans les cimetières intra-muros grimpent en flèche. La hausse du prix concerne les 40 agglomérations françaises de taille moyenne. Décryptage.
Acquérir une place dans un cimetière parisien est devenu presque impossible dû à la saturation des cimetières. La ville de Paris administre 14 cimetières à l’intérieur de la ville et 6 dans les communes limitrophes. Dans ces dernières, il y encore de places disponibles, mais dans les cimetières intra-muros, il n’y a plus d’emplacement. C’est dû au fait que la majorité des concessions vendues avant 2007 sont pour une durée illimitée. Les tombes avant 1900 sont même considérés classées et protégées. Ainsi, les estimations indiquent seulement 150 disponibles pour les 5000 demandes d’acquisition des cimetières. Ce grand écart entre l’offre et la demande fait exploser les prix. A titre d’exemple, l’augmentation du prix de concessions limitées dans le temps passe de 11 086 euros en 2008 à 15 528 euros en 2017. Ce qui affiche une hausse de 40 % contre une hausse de 14,8% pour les concessions de 30 ans et 8 % de dix ans Le décalage de prix de ville en ville est très variable. La fourchette de prix d’une concession de 30 ans pour une tombe de 2m2 est comprise entre 130 à 800 euros environ selon les communes contre 130 à 1000 euros environ pour la case de columbarium. Le prix de case de columbarium et de fosse affiche une augmentation de 20 euros en moyenne. Cette hausse est valable dans 32 communes. L’emplacement de 2m2 pour une sépulture en terre passe de 89 euros à 140 euros pour une durée de 15 ans et de 175 euros à 250 euros pour une durée de 30 ans. L’enterrement en caveau neuf est proposé à 800 euros pour une place et 200 euros pour 2 places. Les caveaux d’occasion sont quant à eux, accessibles à partir de 125 euros pour une place, contre 250 euros pour 2 places et 350 euros pour 3 places. La hausse de concessions de terrain et de prix de caveaux peut afficher aussi une inflation parfois jusqu’à plus de 60%. Il en est de même pour le prix de concession de cavurnes dans le cadre de crémation, la hausse peut atteindre le double. En outre, dans plus de 2 tiers des communes, le dépôt d’urne dans un columbarium est plus coûteux que l’enterrement. L’étude effectuée sur les agglomérations françaises indique aussi que la concession perpétuelle tend à disparaître. Les cimetières proposent désormais une durée d’acquisition entre 10 à 50 ans.
Il est à noter d’abord que les communes sont libres de fixer les durées de concession. Pour les inhumations en terre ou en caveau, la durée de concession est de 15 ou 30 ans contre 10 ou 15 ans pour le columbarium et le cavurne. Les concessions de 30 ans sont rares. En ce qui concerne cette hausse du tarif des concessions de terrain, de prix de caveaux, de prix de fosse, de case de columbarium etc. les arguments avancés pour justifier cette hausse drastique sont nombreux. D’un côté, il y a le manque de place dans les cimetières, mais aussi le coût de l’entretien du cimetière, le prix de nouveaux équipements funéraires, le prix des travaux d’extension du cimetière (s’il y en a). A cela s’ajoutent le prix de l’immobilier qui influe sur le coût du m2, la restauration des concessions désuètes et la baisse des dotations de l’État .
La famille endeuillée peut faire appel à la société de pompes funèbres de son choix pour la prise en charge de l’inhumation ou la crémation. Ce dernier est un procédé funéraire de plus en plus prisé par la population française. Il consiste à réduire en cendre le cadavre d’une personne décédée en le mettant dans un four à haute température. Après la crémation, les cendres sont recueillies dans une urne. Les proches du défunt peuvent choisir une urne biodégradable. Celle-ci est une urne écologique fabriquée avec des matières naturelles assurant une décomposition facile. On peut retrouver des matières comme le sable, la terre, les cartons, le sel dans sa composition. L’urne biodégradable peut contenir aussi une graine d’arbre. Ainsi, après quelques mois lorsque l’urne se décompose, l’arbre peut croître. L’urne biodégradable peut être enterrée sous terre ou dans la mer. Si on l’enterre dans son jardin, il faut avoir une autorisation de la commune. Mais la loi interdit l’utilisation de ce type d’urne dans une sépulture ou un columbarium.
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