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• Les termes techniques d’un monte-escalier
• Critères techniques pour la sélection d’un monte-escalier
• Impératifs techniques pour le stationnement du monte-escalier

L’acquisition d’un monte-escalier offre aux Personnes à Mobilité Réduite (PMR) une autonomie accrue et une plus grande aisance dans leurs déplacements au sein de leur domicile. Néanmoins, pour réaliser un investissement avisé, il est conseillé de se familiariser avec le jargon technique du domaine. Cela permet de mieux appréhender l’équipement et ses spécificités. Cet article propose de décrypter les termes fréquemment employés par les constructeurs de monte-escaliers.

Les termes techniques d’un monte-escalier

Le coût d’un monte-escalier est très variable en fonction de ses fonctionnalités et la gamme. Pour faciliter l’achat, nous expliquons ci-dessous les termes les plus utilisés.

• Arrêt d’urgence: fonctionnalité permettant de stopper immédiatement le dispositif en cas d’urgence, de blocage sur le rail ou lors d’une vitesse dépassant la norme établie.
• Courbes: concernent les escaliers tournants et en colimaçon, avec des courbes horizontales (angles de 90 ou 180 degrés) et des courbes verticales (pentes allant de 65 degrés en bas à 45 degrés en haut).
• Course: désigne le trajet effectué par le monte-escalier lors des montées et descentes, pouvant être rectiligne ou en courbe.
• Entraînement: système de fonctionnement de l’appareil, qui peut être par traction avec une crémaillère ou par galet sur le rail.
• Départ et arrivée: le départ est l’endroit en bas de l’escalier où l’appareil commence son trajet, et l’arrivée est l’endroit en haut du palier où il s’arrête.
• Intérieur/extérieur: différenciation entre les monte-escaliers conçus pour l’intérieur, qui ne sont pas résistants aux UV et intempéries, et ceux pour l’extérieur. Aussi, dans les escaliers tournants, “intérieur” fait référence au côté le plus court et “extérieur” au côté le plus long.
• Point de charge: les monte-escaliers peuvent nécessiter des points de charge pour les batteries, situés habituellement en haut ou en bas du rail.
• Siège perche: également connu sous le nom de « fauteuil assis-debout », permettant à l’utilisateur de rester debout en toute sécurité pendant le trajet.
• Parking: désigne l’endroit où le monte-escalier se gare, avec des options pour ne pas obstruer le passage en haut ou en bas de l’escalier.

Critères techniques pour la sélection d’un monte-escalier

Lors de l’installation d’un monte-escalier au sein de votre habitation, il est crucial de choisir un modèle qui s’harmonise avec vos exigences personnelles et les particularités architecturales de votre espace. L’usage doit être aisé, indépendant, confortable et sécurisé. Plusieurs contraintes techniques doivent être considérées.

Dimensions et configuration de l’escalier

La largeur et le tracé de votre escalier sont des facteurs déterminants. Un modèle de monte-escalier conforme à la structure de votre maison est nécessaire pour garantir un confort d’utilisation.

• Monte-escalier droit : Pour un escalier sans courbe, le monte-escalier droit est recommandé. Ce modèle standard est économique et s’intègre facilement le long de l’escalier.
• Monte-escalier courbé : Pour des escaliers avec un ou plusieurs virages, il faut privilégier un monte-escalier courbé, réalisé sur mesure. Plus onéreux, il est cependant essentiel pour une utilisation sécuritaire.

Selon la dimension de l’escalier :

• Monte-escalier monorail : Adapté aux escaliers droits et spacieux, le monte-escalier monorail est stable et confortable. Son rail plus large (environ 80 mm) nécessite cependant plus d’espace et permet des courbes moins serrées (environ 20 cm du mur), mais reste discret et esthétique.
• Monte-escalier bi-rail : Idéal pour les escaliers étroits avec des virages, le monte-escalier bi-rail dispose de rails plus fins (environ 35 mm) et permet un meilleur suivi des courbes (approximativement 12 cm du mur), optimisant ainsi l’espace de passage.
• Siège pivotant automatique : Si l’espace est restreint ou que votre mobilité est limitée, un siège pivotant automatique s’avère être une option plus confortable et sécuritaire. Il permet un positionnement et une descente aisés en pivotant de manière à suivre l’angle de l’escalier, s’adaptant ainsi aux espaces plus contraints.

Impératifs techniques pour le stationnement du monte-escalier

Il est essentiel de prévoir un espace de stationnement pour le monte-escalier lorsqu’il n’est pas en usage, car le laisser sur l’une des marches à l’extrémité de l’escalier entraverait l’accès et compliquerait la montée à bord pour l’utilisateur. Cela représenterait aussi un obstacle pour les autres personnes utilisant l’escalier.

Le monte-escalier doit donc se retrouver hors de l’escalier, au niveau du sol, pour éviter d’empiéter sur l’espace vital. Cependant, cela peut parfois poser problème, notamment s’il encombre des zones de passage telles que l’entrée d’une porte ou un couloir restreint.

Pour remédier à cela, il existe une fonctionnalité de stationnement, qui est l’extension du rail permettant de déplacer le siège hors du chemin principal, en le pivotant de 90° ou 180°.

• Stationnement inférieur : Cette option dégage le bas de l’escalier pour une circulation fluide. Le monte-escalier, quand il n’est pas en service, n’entrave pas le passage, assurant un accès dégagé pour tous. Les utilisateurs peuvent s’approcher du monte-escalier avec leurs aides à la mobilité et trouver aisément leur équipement à leur retour.
• Stationnement supérieur : La configuration du stationnement supérieur présente une technique différente, offrant à l’utilisateur la possibilité de s’asseoir à niveau sans effort. En ajoutant un segment de rail, le siège peut se retrouver éloigné de la zone de circulation, facilitant le transfert de l’utilisateur sans le risque de chuter. Cette option favorise une meilleure stabilité et accessibilité, tout en permettant l’utilisation de l’escalier sans encombre pour les autres personnes.