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Histoire de la bière funéraire : du sarcophage ancestral au cercueil moderne

Dérivé du latin sarkophagos, qui signifie « mangeur de chair », le terme « cercueil » désigne initialement un sarcophage destiné à accélérer la décomposition des corps. Au fil des siècles, ce terme a évolué pour représenter la boîte utilisée aujourd’hui pour l’inhumation ou la crémation des défunts. La « mise en bière », expression désignant le placement du corps dans le cercueil, trouve son origine dans le mot francique bera, signifiant brancard, utilisé durant les épidémies du Moyen Âge. En 1801, l’usage du cercueil devient obligatoire à Paris, marquant un tournant significatif dans les rites funéraires français.

Le terme cercueil est dérivé du mot latin sarkophagos, qui signifie « mangeur de chair ». Cette appellation fait référence aux sarcophages en pierre calcaire qui étaient utilisés dans l’Antiquité pour accélérer la décomposition des corps. Au fil du temps, cette notion s’est transformée pour désigner la boîte dans laquelle les corps des défunts sont placés aujourd’hui, préparant leur inhumation ou crémation.

La tradition de la « mise en bière » renvoie au placement du corps dans le cercueil. Ce terme trouve ses racines dans le vieux francique bera, qui signifie brancard. Historiquement, pendant les épidémies fréquentes du haut Moyen Âge, les défunts étaient transportés sur ces brancards vers des fosses communes, illustrant une pratique qui a évolué au cours des siècles.

En France, la généralisation de l’utilisation du cercueil pour les inhumations date seulement de 1801, décrétée par le préfet de Paris. Cette réglementation, passant de l’utilisation de linceuls à celle de cercueils, marque une transformation significative dans les rituels funéraires, reflétant un changement profond dans la gestion et la perception du dernier voyage des défunts. Avant cette période, les corps étaient souvent simplement enveloppés dans des linceuls et enterrés directement.

  • Origine du mot cercueil : Provient du latin sarkophagos, initialement utilisé pour les sarcophages qui accéléraient la décomposition.
  • Évolution de la mise en bière : Terme issu du francique bera, historiquement lié au transport des corps sur des brancards.
  • Changement dans les rites funéraires : L’adoption réglementaire du cercueil en 1801, un pivot dans les pratiques funéraires en France.

Antiquité : L’histoire du cercueil remonte à la Haute Antiquité au Moyen-Orient. Le terme “sarkophagos” du grec ancien, signifiant “mangeur de chair”, illustre bien la fonction originelle de ces réceptacles : accélérer la décomposition du corps ou, selon les croyances et les cultures, masquer ou dramatiser la mort.

Moyen Âge : Le cercueil, bien que principalement réservé aux élites, devient progressivement plus accessible grâce à l’invention du clou, permettant l’assemblage de planches de bois pour former des cercueils. Cependant, la majorité des défunts étaient encore inhumés en linceul et enterrés dans des fosses communes.

Révolution industrielle : Le tournant de 1801 marque un changement majeur avec l’obligation d’utiliser des cercueils à Paris, même pour les plus démunis. Cette mesure répond à un besoin sanitaire face aux problèmes posés par les inhumations dans les églises et leurs environs immédiats, exacerbés par des siècles de pratiques. Le Chanoine Charles Gabriel Porée en 1743 décrit l’atmosphère insalubre de ces lieux avec force détails sur les odeurs et les restes humains parfois oubliés.

En 1804, Napoléon promulgue un décret imposant que les enterrements se tiennent à distance des villes, menant à la création des cimetières modernes. La peur d’être enterré vivant émerge également durant cette période, accélérant les pratiques d’enterrement rapide pour éviter les épidémies, mais suscitant la crainte de grandes erreurs.

  • Avancée technique : Utilisation du clou pour assembler des cercueils.
  • Changement réglementaire : Décret de Napoléon en 1804 établissant les cimetières hors des villes.
  • Sociétal et industriel : Le cercueil devient un objet produit industriellement dès les années 1830, avec des variations matérielles et de coût selon les classes sociales.

Les cercueils sont généralement fabriqués suivant des dimensions standard pour répondre à la diversité des gabarits. Le modèle le plus fréquemment rencontré mesure 185 cm de long et 60 cm de large, ce qui correspond bien à la stature moyenne des adultes en France : 1m79 pour les hommes et 1m65 pour les femmes.

Ces dimensions standard facilitent l’accommodation de la majorité des adultes. Toutefois, il existe des variations courantes pour s’adapter à différents besoins :

  • 175 cm de longueur et 55 cm de largeur
  • 185 cm de longueur et 55 cm de largeur
  • 190 cm de longueur et 60 cm de largeur
  • 195 cm de longueur et 65 cm de largeur

En réponse à l’augmentation de la taille moyenne de la population, les fabricants ont élargi leur offre. Aujourd’hui, les cercueils de 195 cm de longueur sont de plus en plus courants, et certains modèles atteignent même des longueurs supérieures à 2 mètres, garantissant ainsi que chaque individu trouve un cercueil adapté à sa morphologie.

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