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• La législation concernant le transport de l’urne funéraire
• L’envoi de l’urne par voie postale
• Le transport de l’urne cinéraire par voie aérienne

L’urne est destinée à contenir les cendres d’un défunt après sa crémation. Depuis la loi du 19 décembre 2008, la conservation des cendres à domicile n’est plus autorisée. Dans certains cas, il peut donc être nécessaire de transporter l’urne à une distance éloignée du lieu de décès ou de crémation. Pour comprendre les démarches à suivre et les réglementations encadrant le transport d’une urne funéraire, en France et à l’étranger, poursuivez la lecture de cet article.

La législation concernant le transport de l’urne funéraire

La loi française régule strictement le transport et la destination de l’urne funéraire. Elle autorise la dispersion des cendres en nature, comme dans une forêt ou en mer. Cependant, une distance minimale de 300 m de toute habitation doit être respectée. Les cendres peuvent aussi être dispersées dans le jardin du souvenir d’un crématorium ou sur une propriété privée.
 
Pour le transport, l’urne contenant les cendres doit être métallique et totalement hermétique. Les cendres, non toxiques, peuvent être envoyées par voie postale, maritime, aérienne ou routière. Ce transport est légal en France sans autorisation spécifique. Néanmoins, selon l’article 16-1-1 du Code civil, les cendres doivent être traitées avec respect et dignité. Pour transférer une urne d’un cimetière à un autre, une autorisation d’exhumation du maire de la commune initiale est nécessaire.

L’envoi de l’urne par voie postale

Pour l’envoi sécurisé de l’urne par la poste, quelques directives sont à suivre. Opter pour une urne métallique est conseillé. Celle-ci doit être scellée hermétiquement et placée dans un carton robuste. Un service de colis tel que Colissimo est recommandé. Informer l’opérateur funéraire avant l’envoi est essentiel. Le colis devra porter la mention « fragile » sans préciser son contenu. Il est aussi crucial d’ajouter les coordonnées de l’expéditeur pour prévenir tout égarement. Une assurance postale complémentaire renforce la sécurité.

Transport de l’urne cinéraire par voie aérienne

Pour un transport en France métropolitaine, aucune autorisation spécifique n’est nécessaire. Cependant, pour un transport international, il faut obtenir une autorisation des autorités locales ou de l’ambassade concernée. Les urnes ne sont généralement pas admises comme bagage à main par les compagnies aériennes, donc il est essentiel de consulter la compagnie aérienne concernant leurs conditions spécifiques. Par exemple, chez Air France, l’urne peut être transportée soit en cabine, soit en soute. Elle doit être convenablement emballée et scellée pour masquer son contenu, avec des dimensions ne dépassant pas 55x35x25 cm. Une attestation du crématorium est également nécessaire, évitant ainsi d’avoir à ouvrir l’urne lors des contrôles de sécurité.   Pour le transport par voie maritime, terrestre ou par hélicoptère, les procédures de sécurisation sont identiques : l’urne doit être métallique, hermétiquement fermée et soigneusement protégée dans une boîte. La mention « fragile » est recommandée, tout comme l’ajout du nom et de l’adresse de l’expéditeur.   Pour finaliser, souscrire à une assurance obsèques est conseillé afin de couvrir les frais funéraires futurs. Ce comparateur gratuit permet de trouver rapidement le contrat le plus adapté, que ce soit en termes de cotisations ou de capital obsèques. Certains contrats offrent également une couverture pour l’achat d’une urne.